Aaah les vacances… et ses excès
Deuxième année consécutive que je me rends avec Pierre à Louette St-Pierre pour participer à l’Ardennaise, course mythique du challenge Delhalle.
L’année passée, j’étais plutôt en forme… A l’inverse de cette année où je me suis totalement relâché pendant mes vacances ! Vin rosé, bière, crème glacée, barbecues… Bref 2 kilo de trop sur la balance avant de prendre le départ !
Et la motivation n’est pas vraiment là en plus… Si je n’avais pas été inscrit depuis un certain temps, pas sur que j’y serai allé.
Bon, maintenant que j’y suis, il faudra quand même y aller et au final prendre du plaisir, c’est quand même pour ça qu’on court !
Mon seul objectif sur la ligne de départ de cette Ardennaise 2018 est de terminer ces 21km sous les 2h. La bonne nouvelle, c’est que contrairement au reste de la Belgique qui étouffe sous la chaleur il pleut légèrement et le thermomètre est descendu à 22° ici. Il fait cependant très humide et assez étouffant;
Aux avants-postes
Une fois n’est pas coutume, on se positionne aux avants postes du peloton avec Pierre. En effet, on se souvient que dès le 2ème km, le chemin se rétrécit et que certains concurrents se mettent directement à la marche dès la première côte. On veut donc éviter cela.
Le début de course se passe dès lors assez bien, mes sensations sont moyennes, mais pas trop mauvaises non plus. Et cette première partie de course n’est pas si facile que ça car l’air de rien, ça grimpe pas mal. Pas de grosses grosses côtes, mais elles se succèdent rapidement sur des chemins à travers bois.
- 4’41 au premier km
- 5’46 au second
- 6’14 au troisième
- 6’07 au quatrième
Jusqu’à présent Pierre reste à mes côtés, il s’est bien entraîné ces derniers temps. Ce sera plus dur de le battre cette fois-ci :-).
Bienvenue en enfer
Du 5ème au 7ème km, le parcours est très roulant avec même une grosse descente d’un km avant d’entamer LA grosse difficulté de cette ardennaise 2018. L’ascension vers le Croix Scaille sur environ 4km.
Je commence la montée aux côtés de Pierre, mais ce dernier lâche prise petit à petit. Dès que c’est possible, je me remets à la course mais sans trop me brûler. Finalement, ce n’est pas le gros dénivelé du début qui me perturbe le plus, c’est plutôt le long chemin en faux plat qui suit.
J’ai vraiment l’impression de me traîner et le moral en prend un coup. Ça doit être pareil pour Pierre car je ne le vois plus derrière moi.
Une fois que le terrain se montre plus roulant, je suis assez content de pouvoir allonger la foulée et accélérer. Malgré des sensations toujours aussi moyennes, je tiens une belle petite allure.
On s’accroche
Le troisième tiers de course est roulant, il n’y a plus vraiment de difficulté jusqu’au dernier km. Un petit regard à ma montre, un petit calcul rapide et je me dis que terminer sous les 2h, ça doit être possible. Par contre, je devrais être assez loin de mon temps de l’année passée.
Bon ben tant pis, ça m’apprendra à me goinfrer de la sorte !
Les kilomètres défilent et j’arrive à me maintenir entre 11 et 12 km/h de moyenne. je ne sais pas où en est Pierre, mais je ne le vois toujours pas dans mon rétroviseur… Pas encore pour cette fois qu’il terminera devant moi 🙂
La fin approche et je suis étonné de trouver le début de la dernière côte après +/- 19,5 km à ma montre. C’est environ 500m plus tôt que l’année passée. Bizarre.
Bon ben allons-y !
J’essaye de courir, mais rapidement je dois me mettre à la marche, je n’ai plus de jambes et ces 500m me paraissent interminables.
Une fois au dessus, c’est fini heureusement. 500m en descente et c’est l’arrivée que je franchis après 1h56’32 de course
Conclusion
J’ai environ 500m de moins que l’année passée, mais apparemment c’était exactement le même parcours. Bizarre les différences qu’il peut y avoir d’une montre à l’autre.
Au final, je termine donc dans le même temps qu’en 2017, mais que ce fut dur !
Là, c’est décidé, je me reprends en main et j’évacue les kilos en top ! Je ne sais pas encore quand sera ma prochaine course, mais je tiens à ce que les sensations soient bien meilleures.
Les vacances c’est fait pour en profiter aussi Mike, belle course avec un gros mental, bravo à toi.