Hello les amis, ce dimanche 9 juillet j’ai participé au (de plus en plus célèbre) trail de la Cochonne 2023. Il s’agit d’une épreuve de 23 km et 750mD+ qui se déroule à une quinzaine de kilomètres de la maison qui se déroule dans la superbe vallée de la Solière.
Il s’agit ici de ma 3ème participation: en 2017, il s’agissait d’une triplette et j’y avais pris part en 2019 également.
Le temps est ensoleillé et étouffant. en effet il fait déjà 32°0 à 10h lorsque le départ est donné. la chaleur, ça passe encore, mais c’est surtout le manque d’air et cette sensation d’être pris dans un étau qui est difficilement supportable. Le temps est orageux, lourd, voilà qui s’annonce compliqué. Pour couronner le tout, voilà 15 jours que j’ai une espèce de tendinite au genou qui m’embête.
Bref, vous l’aurez compris, je ne suis pas dans les meilleurs conditions à l’entame de la course.
Difficile de trouve mon rythme
Je suis en compagnie de Pierre et Fabrice, le premier semble souffrir autant que moi de l’atmosphère tandis que le second semble assez à l’aise. Il imprime d’ailleurs un beau petit tempo dès le début.
De mon côté, il me faut toujours quelques kilomètres pour me mettre dedans et ici, c’est compliqué. Je ne suis pas dans mon rythme, j’ai un peu de mal à respirer et la gène au genou est bien là. J’arrive quand même à suivre le rythme de mes comparses mais je vois bien que Fabrice en garde sous le pied.
C’est vraiment dommage ce temps étouffant car le parcours est magnifique: des belles côtes, du single, de belles relances. Tout est réuni pour prendre un max de plaisir sur ce trail de la cochonne 2023.
Avec 10° de moins, on irait plus vite, mais je trouve notre rythme pas mal tout de même. Je n’ai pas l’impression qu’on se traine, que du contraire. On monte assez bien les différentes côtes et on relance pas mal dans les descentes.
même dans ascension vers la grotte du Trou Manto avec des cordes, je trouve qu’on se débrouille assez bien.
Le ravito de mi-parcours
Bref malgré la chaleur, ça ne se passe pas trop mal jusqu’à ce fameux ravito du 13ème km. En effet, après le passage du ruisseau c’est avec soulagement que je vois arriver ce ravitaillement. J’ai envie de manger un peu de salé pour lutter contre la déshydratation et surtout boire de l’eau. J’ai sur moi de la boisson ISO, mais j’ai envoie de boire autre chose que du sucré.
En arrivant, il y a beaucoup de monde et surprise, il n’y a plus rien ni à boire, ni à manger ! Bon, voilà, le moral en prend un gros coup direct. Après 15min, de l’eau arrivera quand même pour qu’on puisse un peu se rafraichir, mais pour ma part, la course est finie, je ne suis plus dedans.
On repart quand même, mais comme je le dis, c’est sans envie. psychologiquement, je ne suis plus du tout dans l’état d’esprit adéquat, j’ai juste envie d’arrêter. Plusieurs fois, je pense à bifurquer sur la trace du 12km, mais sans passer à l’acte. Pierre est un peu dans le même état et d’ailleurs il décrochera au bout de 2 ou 3 km. Pareil pour moi, juste avant une descente, des riverai,-ns ont allumé un tuyau d’arrosage et je laisse partir Fabrice pour m’y arrêter quelques minutes pour me rafraichir.
La fin sans envie
Je reprend la route et continue sans prendre aucun plaisir. J’ai mal au genou, je n’ai plus d’énergie. Je continue néanmoins d’avancer sur un rythme de sénateur, qui ressemble plus à de la rando-course qu’autre chose.
Heureusement, au niveau D+, le plus dur est derrière moi. Il reste juste l’ascension finale du terril du 22ème km. Comme je connais les lieux, je vois que je m’en rapproche, quelque part c’est ce qui me permet de ne pas totalement lâcher.
Arrivé au pied de cette côte, petite surprise, on devra d’abord la contourner par une autre côte… Génial.
J’arrive finalement au pied et commence mon ascension. c’est là que je vois que j’en ai encore dans les cuisses parce que je monte assez facilement, même si mon coeur bat à du 170. Après quelques minutes, me voilà déjà au dessus pour terminer ce trail de la cochonne 2023.
Le mot de la fin
S’il n’y avait pas eu mes 2 potes, jamais je ne serai venu sur cette course. Trop chaud pour moi et surtout cette tendinite au genou qui m’embête vraiment. Je suis d’ailleurs obligé d’arrêter complètement la course pour l’instant pour que cette blessure guérisse enfin.
Sur la course en elle-même, rien à dire sur le parcours, il était vraiment top. Par contre le coup du ravito, même si les organisateurs s’en sont excusés, ça ne doit pas arriver. Avec une telle chaleur, ils devaient prévoir le coup et ne pas tomber à court d’eau comme ça. D’ailleurs, au vu de la météo, un deuxième ravito un peu plus tôt dans la course n’aurait pas été du luxe. Je sais que tout coute cher, mais bon, c’est aussi pour ça qu’on paie aussi.
Bref, vous l’aurez compris, ce ne fut pas ma meilleure course, j’espère que la prochaine sera meilleure 🙂
